Bamako, 28 mars 2024 (Lomé Actu)- Après l’expiration officielle de la période de transition d’Assimi Goïta à la tête du pays, les partis politiques de divers horizons réclament unanimement un nouveau processus court pour assurer une transition effective vers la démocratie.
Face à l’absence de nouvelles dates fixées pour l’élection présidentielle prévue le mois dernier et à la prolongation indéfinie de la transition, les autorités maliennes restent en place sans clarifier la situation.
La Synergie d’action pour le Mali insiste sur l’urgence d’une transition civile pour sortir le pays du « vide juridique » actuel, tandis que d’autres partis, tels que le Yelema et le RPM, appellent à la redéfinition des objectifs et des acteurs d’une nouvelle transition brève, mettant en avant la nécessité de défendre les principes démocratiques.
Dans ce contexte de tensions politiques et d’incertitudes, l’Adema, le PDES et le Parena rejoignent le chœur des voix demandant un retour rapide à l’ordre constitutionnel à travers un calendrier électoral consensuel et transparent.
Alors que le pays semble en proie à un « rétropédalage démocratique » selon le PDES, les appels à la libération des prisonniers d’opinion, au respect des principes démocratiques fondamentaux et à la transparence dans le processus électoral se multiplient. Ce qui témoigne de l’impératif de restaurer la stabilité politique et constitutionnelle au Mali.
