Mali : Plusieurs mouvements politiques réclament la démission du Premier ministre Choguel Maïga
Au Mali, les récentes critiques formulées par Choguel Maïga, Premier ministre de la Transition, contre le régime d’Assimi Goïta, ont déclenché une vague d’indignation.
Ses propos, tenus lors d’un rassemblement, dénonçaient une gestion opaque de la Transition et un manque de concertation dans les décisions clés, notamment sur les élections et la prolongation de la période de Transition. Ces déclarations ont été perçues comme une rupture majeure par les soutiens de Goïta, qui estiment que Maïga a dépassé les limites de son rôle.
Face à ce qu’ils qualifient de “délation”, plusieurs mouvements politiques, comme l’Alliance pour la Refondation au Mali (Aréma) et le Collectif pour la Défense des Militaires (CDM), ont réclamé sa démission immédiate, dénonçant son incapacité à incarner les valeurs de la Transition.
La sortie de Choguel Maïga reflète des tensions profondes au sommet du pouvoir malien, où les désaccords sur la conduite de la Transition se multiplient. Si certains saluent son franc-parler, d’autres condamnent une démarche qui fragilise davantage un processus déjà précaire.
Des acteurs influents, tels que la FORSAT Civile, appellent les autorités à rétablir l’ordre pour préserver l’unité au sein de l’exécutif. Dans ce climat de crispation, la survie politique de Maïga semble de plus en plus compromise, alors que la Transition s’efforce de répondre aux attentes d’une population confrontée à de nombreux défis.