Pretoria, 22 mai 2024 (Lomé Actu)- Trente ans après son arrivée au pouvoir, l’ANC (Congrès National Africain) actuellement présidé par Cyril Ramaphosa, jadis symbole de la lutte contre l’apartheid, fait face à la désillusion d’une partie de la population sud-africaine.
Accusé de ne pas avoir tenu ses promesses en matière d’égalité et de justice sociale, le parti voit son image écornée par la pauvreté persistante et le manque de perspectives pour une partie de la population noire. Des voix s’élèvent pour dénoncer un parti qui aurait oublié ses idéaux et se serait éloigné des préoccupations des plus démunis.
Face à ce désenchantement, certains Sud-Africains envisagent de bouder les urnes lors des élections du 29 mai, tandis que d’autres se tournent vers de nouveaux partis politiques, comme l’uMkhonto weSizwe de l’ancien président Jacob Zuma, qui promettent une alternative à l’hégémonie de l’ANC.
Ces élections pourraient ainsi marquer un tournant politique majeur pour l’Afrique du Sud, avec la possibilité pour l’ANC de perdre sa majorité parlementaire et d’être contraint à former un gouvernement de coalition.
