Lomé Actu, 10 juin 2024 – Trois personnes accusées d’avoir proféré des insultes racistes à l’encontre de l’attaquant brésilien du Real Madrid, Vinicius Junior, ont été condamnées à une peine de prison de huit mois, un fait sans précédent qui marque un tournant dans la lutte contre le racisme dans le football espagnol.
L’incident en question s’est produit le 21 mai lors d’un match de Liga entre le Real Madrid et Valence au stade Mestalla. Vinicius Junior, qui a souvent été la cible d’insultes racistes, a une fois de plus été victime de railleries ignobles, ce qui a poussé le joueur de 22 ans à exprimer son indignation sur les médias sociaux et lors d’une conférence de presse ultérieure, exigeant des mesures concrètes contre ce fléau.
Aujourd’hui, les tribunaux espagnols ont apporté une réponse retentissante, créant un précédent qui pourrait se répercuter sur l’ensemble du monde du football. Outre la peine de huit mois de prison, les supporters condamnés ont été frappés d’une interdiction de stade de deux ans, bien que le Valence FC ait déjà pris la décision décisive de les expulser définitivement de son enceinte.
« Au cours de l’audience, les accusés ont lu une lettre d’excuses adressée à Vinicius Jr, à LaLiga et au Real Madrid, reconnaissant que LaLiga avait lutté contre le racisme et avait agi de manière décisive dès le début », indique le communiqué de presse de la ligue.
La décision judiciaire envoie un message fort : le racisme n’a pas sa place dans le sport, et ceux qui se livrent à un tel comportement répréhensible en subiront les conséquences.
