L’Alliance nationale pour le changement (ANC), parti d’opposition, a annoncé sa décision de renoncer à son unique siège à l’Assemblée nationale du Togo. Dans la sphère politique, cette décision a suscité des discussions sur la représentation démocratique et la volonté des électeurs.
Ce siège a été obtenu par le président du parti, Jean-Pierre Fabre, lors des élections législatives du 29 avril 2024. Cependant, les cadres de l’ANC ne voient pas d’un bon œil le fait d’accepter cette représentation démocratique à l’issue de processus électoral qu’ils contestent avec véhémence.
La décision de Jean-Pierre Fabre de ne pas siéger à l’Assemblée soulève des questions
L’annonce a été faite par Edem Atantsi, l’un des responsables du parti. En effet, il a déclaré lors d’une interview accordée à une radio privée : « On ne va pas rentrer dans le rang, on n’y sera pas, on ne siègera pas. On ne peut pas cautionner ça ». Les remarques d’Atantsi ont donc suscité un débat sur les implications de cette décision pour les électeurs qui ont voté en faveur de l’ANC.
Alors que l’ANC doit encore déterminer sa position sur les élections régionales, où elle a également obtenu des sièges, le refus de Fabre de siéger à l’Assemblée nationale a suscité des critiques de la part de certains, qui estiment qu’il ne tient pas compte de la volonté des électeurs qui l’ont élu.
