Le Togo reçoit 16,4 milliards FCFA pour booster sa filière agroalimentaire
Lomé Actu, 15 octobre 2024 – Le projet de transformation agroalimentaire du Togo a obtenu un coup de pouce significatif grâce à un nouveau financement de la Banque africaine de développement (BAD).
Un nouvel accord de financement, d’une valeur de 16,4 milliards de FCFA, a été signé la semaine dernière à Lomé entre le ministère de l’Économie et des Finances et le bureau national de la BAD. Ce financement, approuvé en juillet, soutiendra la deuxième phase du projet, qui constitue une priorité pour le gouvernement depuis 2018.
Agrandissement des zones agroalimentaires
Le nouveau financement vise à s’appuyer sur les réalisations de la première phase en agrandissant les zones agroalimentaires à travers le pays. Les principales initiatives comprennent la construction d’un parc agro-industriel de pointe, le renforcement des infrastructures agricoles et un meilleur soutien à la production agricole. Le projet vise à améliorer les compétences des acteurs et à accroître les investissements, faisant ainsi progresser davantage la stratégie du gouvernement pour le secteur agricole.
Le ministre de l’Économie a souligné que le Projet de transformation agroalimentaire (PTA) est un élément clé de la feuille de route du gouvernement, qui accorde la priorité à la modernisation et à la transformation industrielle de l’agriculture. L’objectif est de faire du secteur un moteur de croissance inclusive, en créant des opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes tout en favorisant l’entrepreneuriat. « L’expansion du PTA s’aligne sur nos ambitions pour un secteur agricole plus robuste », a déclaré le ministre lors de la signature de l’accord.
Depuis sa création, le PTA a réalisé des progrès significatifs, notamment la mobilisation de plus de 11 000 hectares dans 31 zones d’aménagement agricole (ZAAP) et la construction de sept centres de transformation agricole (CTA). Ces initiatives ont non seulement stimulé la productivité, mais ont également contribué à réduire les pertes après récolte, ce qui s’est traduit par une augmentation des revenus des agriculteurs.