Le gouvernement togolais a entrepris la modernisation du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires. C’est pour mieux faire face à la montée de l’extrémisme violent et du terrorisme.
Ce sont des maux qui sévissent dans la sous-région et dans la partie septentrionale du pays. Cette initiative a été annoncée par le ministre togolais de la sécurité et de la protection civile, Général Damehame Yark. Il s’est exprimé lors du Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
Le Togo a subi des attaques terroristes depuis novembre 2021. La première attaque est enregistrée à Sanloaga. L’insécurité règne depuis plusieurs mois dans la partie septentrionale du pays. Les populations des préfectures de Kpendjal et de Kpendjal Ouest sont constamment persécutées par des extrémistes violents qui ne cessent d’opérer des descentes meurtrières.
Dans ce contexte, la modernisation du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires est une initiative louable. Le ministre de la sécurité et de la protection civile a fait savoir que cette modernisation visait à adapter le mécanisme aux évolutions du contexte sécuritaire actuel.
