"Tu es paresseux,..." Parents, voici 10 phrases que vous ne devez pas dire à votre enfant

« Tu es paresseux,… » Parents, voici 10 phrases que vous ne devez pas dire à votre enfant

La communication avec nos enfants est essentielle pour leur développement émotionnel et psychologique. Cependant, il arrive parfois que, sans en être conscients, nous disions des choses qui peuvent avoir des effets négatifs. Les parents ne devrait pas dire certaines phrases à leur enfant. Ces phrases affectent leur confiance en eux, leur estime de soi et leur perception du monde.

En effet, certaines phrases, bien que souvent prononcées avec de bonnes intentions, peuvent laisser des traces durables. Lorsque en voulant motiver ou réprimander votre enfant vous lancer des phrases négatives sont inconscient peut l’enregistrer à jamais.

Voici dix phrases que les parents ne doivent jamais dire à leur enfant

1. « Arrête de pleurer tout de suite« 

Les enfants pleurent lorsqu’ils sont blessés ou contrariés. En effet, leur ordonner d’arrêter de pleurer ne fait qu’invalider leurs sentiments. L’enfant se sent ainsi opprimer et ceci leur apprends qu’ils doivent les réprimer. Le fait de lui crier dessus déjà, l’amène à se sentir en danger avec le parent. Facilement un sentiment de crainte se développe.

Votre enfant cherchera alors secours, oreille attentive, et réconfort au fond de lui même. Des émotions négatives trouvent ainsi un terrain fertile dans son cœur ou des larmes et amertumes commencent à s’accumuler. Vous devriez plutôt l’aider à apprendre à mieux exprimer ses sentiments et le rassurer sur le fait qu’il est normal d’exprimer sa tristesse ou sa frustration.

2. « Tu es paresseux »

Traiter un enfant de « paresseux » est un moyen rapide de porter atteinte à son estime de soi et de le décourager d’essayer à l’avenir. L’exemple est palpable, pour un adulte le regard négatif extérieur tue rapidement la confiance en soi et remet en cause. Alors imaginer l’effet que cela fait une âme totalement inconsciente et en pleine croissance. Le petit enfant bien qu’ambitieux se répètera constamment cette phrase décourageante et se l’attribuera comme étiquette.

Au lieu de vouloir mieux faire il se cherchera plutôt à s’accepter en tant que paresseux et se justifiera intérieurement. Vous lui apprenez ainsi à s’accepter en tant que paresseux. Vous devriez toujours l’encourager en vous concentrant sur des comportements spécifiques qu’il peut changer, comme « Trouvons ensemble une façon amusante de ranger ta chambre ». Dite lui des phrases comme :  » Tu peux faire bien plus grand et plus mieux, je crois au génie en toi ».

3. « Pourquoi ne peux-tu pas être plus comme ton frère ou ta sœur ? »

Si vous vous sentez mal d’être comparé à quelqu’un d’autre, comment pensez-vous que votre enfant se sentirait ? Comparer les enfants, en particulier à leurs frères et sœurs, est un moyen infaillible de créer de la rivalité et du ressentiment. Il se sent défavoriser déjà par la nature qui n’a pas fait de lui le frère ou la sœur en question. Un sentiment de jalousie s’installe très rapidement et surtout si ce dernier se sent négliger au détriment de l’autre.

Vous devriez célébrer l’unicité de votre enfant et l’aider le meilleur qu’il est . Faire la comparaison c’est dire « je préfère ton frère à toi. » Il se sent comme malvenue alors au coté des autres. La réponse à cette remarque dans son cerveau sera : « je ne suis pas assez bon ». Vous devriez célébrer les qualités et les réussites uniques de chaque enfant, sans faire de comparaisons.

4. « Tu es tellement égoïste. »

L’âge d’enfant c’est la période à laquelle il le plus réceptif, il accumule toute les énergies et les savoirs essentiels pour construire le futur etre qu’il veut etre. Ainsi les parents, dire à l’enfant qu’il est égoïste c’est lui dire qu’il est une mauvaise personne. S’il est important d’apprendre à vos enfants à être attentifs aux autres, essayez plutôt de leur faire comprendre que les actes ont des conséquences et peuvent affecter les autres.

Apprenez lui que les autres ressente exactement la même chose que lui lorsque vous lui faite la même chose. Aidez le exprimer ses sentiments , par exemple mettez le en situation et demandez lui  » qu’est ce que tu ressent ? « , ainsi dite lui que c’est exactement cela que l’autre ressentira. Cet exercice lui permettra de s’ouvrir, d’exprimer ses sentiment et aussi de pouvoir se mettre à al place de l’autre.

5. « Tu me déçois ».

Ne dites jamais cela à votre enfant ! Il se sentira immédiatement indigne d’être aimé ou accepté. Le fait d’utiliser spécifiquement le mot « toi » donne aussi l’impression d’être plus ciblé et plus direct. En réalité, dire à votre enfant qu’il est une forme directe et dangereuse de lui dire « tu n’es pas à la hauteur ». « Tu ne réponds pas à mes attentes ». Il le comprendra plus profondément en allant jusqu’à pensé qu’il n’est qu’un gaspillage.

Par ailleurs, essayez plutôt d’exprimer votre déception à l’égard d’un comportement spécifique. « Je n’aime pas du tout de ce comportement que tu as eu » ou « Je n’aimerais pas que cela se répète à l’avenir » Ensuite essayez toujours de discuter des moyens d’améliorer la situation. Discuter toujours des points que vous n’approuvez et surtout soyez clair dans vos attentes. Permettez lui de cerner ce qui ne vas pas et pour quelle raison il ferait mieux de ne pas répéter ce comportement. Cette méthode d’approche c’est la meilleure solution pour permettre à sn esprit totalement enfant de cerner comme une simple équation d’action-réaction.

6. « Tu te trompes toujours. »

L’utilisation d’absolus comme « toujours » ou « jamais » exagère le comportement négatif de votre enfant et peut l’amener à adopter un état d’esprit malsain. En tant qu’un adulte, vous convenez que vous dire « tu es toujours … » tu n’es jamais…  » se traduit comme malchance. Alors sachez que pour votre enfant traduit bien pire cette phrase que vous.

Lorsque votre enfant commet une erreur au lieu de les faire se sentir mal, utilisez-les comme des occasions de leur apprendre à apprendre et à grandir. Les erreurs ne sont pas des moments décisifs car ils ont encore le temps d’apprendre, de comprendre , d’expérimenter et de discerner la vie avec un bon accompagnement.

7. « Tu as bien travaillé, mais… »

N’annulez jamais un compliment par une critique ! Vous ne faite que diminuer les réalisations et l’enthousiasme de l’enfant. Vous devez le-féliciter lorsqu’il a réussi quelque chose. Ainsi réservez les commentaires constructifs pour une autre conversation. Avec cette méthode votre se rends compte qu’il a fait le bon mais que le meilleur reste à venir. N’oubliez pas qu’il doit s’agir de critique constructives et non de reproche ou de phrases décourageantes.

8. « Tu n’es pas assez [quelque chose] ».

C’est une façon de ruiner la confiance d’un enfant et de diminuer son sentiment d’estime de soi. Cette phrase est un langage qui lui donne l’impression de ne pas être naturellement dotée de la capacité d’etre le top qu’il faut.

Au contraire les parents, soulignez ses progrès et ses points forts. Votre conversation, vos phrases avec votre enfant, doivent refléter un parent prêt à lui dire ce qu’il y a de mieux cela passe par des propos positifs mais constructifs. Ne passez pas le temps à relever ses erreurs et ses faux pas.

9. « Je m’en fiche. »

Si votre enfant vient vous demander des conseils ou de l’aide, répondre par cette simple phrase revient à rejeter ses préoccupations ou ses intérêts comme étant sans importance. Cette réponse résonne comme « tu n’es d’aucune importance pour moi » ; « tu ne doit te fier qu’a toi même » tu dois te débrouiller. « . Ceci ne manquera pas de nuire à votre relation car il se dira qu’il ne peut pas compter sur vous. Peut importe le sujet dont il question essuyer un refus peut etre aussi difficile pour adulte que plus douloureux et profond pour un enfant d’entendre « je m’en fiche. ». La réponse que lui donne son inconscient c’est « je suis tout seul ». Une fois que ce sentiment est développé vous risquez votre place de confident, et d’ami .

Faites toujours preuve d’intérêt et d’empathie. Il vient vous voir parce qu’il a besoin de votre aide ou qu’il se sent à l’aise avec vous ! Si votre enfant a le courage de vous approcher c’est qu’il porte une confiance de sauveur et d’oreille attentive à votre égard. Même si vous êtes occupé ou que vous n’êtes pas particulièrement intéressé, il est important de montrer que vous vous souciez d’eux en leur prêtant attention. Dites lui plutôt « Dit moi tout » ; « Je suis là » ; « On va trouver une solution ensemble. » . N’oubliez pas que vous êtes le premier super héros de sa vie ; surtout sachez que personne mieux que vous ne fera le parent de votre progéniture. Personne mieux que vous ne devrait comprendre votre petit enfant, votre place est capitale et inchangeable.

10. « Parce que je l’ai dit ».

L’utilisation de ce genre de langage met une fin sans commentaire aux conversations. La discussion est donc fermée et il n’y apus place pour votre enfant de s’exprimer. Il gardera ses pensées et points de vues pour lui , et plus le temps passe plus vous êtes loin d’etre le personnage parfait pour les confidences. S’il est parfois nécessaire d’affirmer son autorité, il ne faut pas le faire de cette manière.

Parents ne criez pas sur votre enfant. Et priorisez des phrases positives. Expliquer votre point de vue de manière claire et précise. Le but est de lui faire savoir qu’il a son mot mais que vous voyez plus loin que lui, pas de lui faire se sentir inexistant dan la discussion. Ceci favorisera la compréhension et le respect.

L’enfance est la période la plus fragile et la plus cruciale pour déterminer la personnalité de votre enfant. En tant que parent, il est essentiel d’intervenir de manière sage et réfléchie pour vous assurer que votre futur grand homme ou grande dame intègre bien les règles de la vie.

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