Astana, 16 mai 2024 (Lomé Actu)- Récemment, pendant que des millions de personnes étaient encore confrontées aux atrocités d’un procès pour meurtre conjugal, une jeune femme a révélé qu’elle avait été victime de violences de la part de son mari, un diplomate kazakh en exercice.
Il s’agit de Karina Mamash, épouse de l’ambassadeur Saken Mamash. Tout comme Saltanat Nukenova, la compagne décédée de l’ancien ministre de l’Économie Quandyq Bishimbaev, le visage de Karina présentait des ecchymoses en forme d’œuf.
Contrairement à Nukenova, Karina Mamash a eu le courage d’accuser publiquement son présumé agresseur qui n’est nul autre que son mari dans une vidéo diffusée sur Instagram par NeMolchiKZ, un organisme qui apporte un soutien aux femmes et aux enfants victimes de violence physique et sexuelle.
Après les allégations de violence de Karina Mamash, l’ancien conseiller de l’ambassade du Kazakhstan aux Émirats arabes unis, Saken Mamash, fait désormais l’objet d’une procédure pénale ouverte par la police. Les photos et vidéos publiées par Karina sur les réseaux sociaux ont conduit au rapatriement de ce dernier au Kazakhstan par le ministère des Affaires étrangères de la République.
Une enquête est également en cours, sans plus de détails révélés dans l’intérêt de l’enquête, selon le service de presse de la police. Suite à l’aide fournie par le ministère des Affaires étrangères, Karina a pu rentrer en sécurité chez elle et retrouver ses enfants, recevant des remerciements de la part de sa mère sur les réseaux sociaux.
Actuellement hébergée dans un logement de crise à Astana, Karina est assistée par la police et a bénéficié de l’accompagnement d’un avocat pour la suite des démarches judiciaires à engager.
