Canoë-kayak : Le héros olympique Benjamin Boukpéti vole au secours du Togo
Lomé, 08 mai 2024 (Lomé Actu) – Les eaux togolaises sont pleines d’ambition, car le pays vise la gloire internationale en canoë-kayak. Le fer de lance de cette quête aquatique n’est autre que le héros olympique du pays, Benjamin Boukpéti, qui est déterminé à tracer une nouvelle voie pour les pagayeurs togolais.
Boukpéti, l’athlète franco-togolais a marqué l’histoire en décrochant une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Pékin en 2008. Il a tourné son regard vers le pays. Sa vision est claire : cultiver une équipe nationale suffisamment solide pour naviguer dans les courants des grandes compétitions internationales.
Benjamin Boukpéti veut ramener le Togo dans la course au Canoë-kayak
Le défi est aussi intimidant qu’excitant. Avec peu d’équipement et seulement un groupe de kayakistes triés sur le volet, la constitution d’une équipe redoutable s’apparente à de la pagaie à contre-courant. Pourtant, la détermination à faire des vagues sur la scène mondiale est inébranlable.
Comlan Simedo, président de la Fédération togolaise de canoë-kayak, reconnaît la difficulté de la tâche, mais reste optimiste, porté par l’engagement de Boukpéti. « Nous travaillons avec Benjamin Boukpéti. Il est apte à apporter son expérience dans la détection des talents, et dans l’organisation d’un championnat national », affirme-t-il.
Le parcours de Benjamin Boukpéti
Né en 1980 à Lagny-sur-Marne, en France, Benjamin Boukpéti est passé d’un podium olympique au cœur des aspirations sportives du Togo. Après les Jeux olympiques, il a continué à participer à des compétitions internationales, même s’il n’a pas pu rééditer son triomphe de Pékin. Néanmoins, son rôle a transcendé les activités athlétiques et il a embrassé le rôle d’ambassadeur du sport, en particulier au Togo, où il a défendu la cause du canoë-kayak.
Quelques années après Pékin, Boukpéti a raccroché sa pagaie de compétition, consacrant son énergie à des projets personnels et à la promotion du sport au Togo. Son retrait de la compétition active n’a pas diminué son influence ; au contraire, il a amplifié son engagement à promouvoir le sport dans des contextes souvent négligés.
