JO de Paris 2024 : La France victime d’un acte de vandalisme
Lomé Actu, 30 juillet 2024 – Une série d’attaques coordonnées sur les réseaux de fibre optique s’est déroulée dans six départements, jetant une ombre sur les Jeux Olympiques 2024 qui se déroulent à Paris. Si, l’épicentre des Jeux, reste indemne, l’incident a soulevé des questions alarmantes sur la vulnérabilité des systèmes de communication critiques.
Le sabotage s’est produit dans l’obscurité de dimanche à lundi. Il a ciblé des infrastructures de télécommunications clés dans les Bouches-du-Rhône, l’Aude, l’Oise, l’Hérault, la Meuse et la Drôme. Cet assaut stratégique sur le système nerveux numérique de la France a laissé les autorités se démener pour évaluer les dégâts et sécuriser les réseaux du pays.
Le gouvernement condamne le sabotage des réseaux de fibre optique
Marina Ferrari, secrétaire d’État chargée du numérique, a réagi à la crise sur le réseau social X, qualifiant ces actes de « lâches et irresponsables ». Sa condamnation ferme met en avant la gravité de la situation, alors que le gouvernement doit faire face à la fois aux conséquences immédiates et aux implications potentielles à long terme pour la sécurité nationale.
Le moment de ce cybersabotage ne pourrait pas être plus critique. Alors que les yeux du monde entier sont rivés sur la France pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, la capacité du pays à maintenir des communications fluides n’est pas seulement une question de commodité, mais aussi de fierté nationale et de sécurité.
Les reportages du Parisien et de BFMTV suggèrent que les géants des télécommunications SFR et Bouygues Telecom ont fait les frais de l’attaque, en particulier dans le sud de la France et dans les départements de la Meuse et de l’Oise. Le silence de ces acteurs majeurs après l’incident n’a fait qu’alimenter les spéculations sur l’étendue des dégâts et l’impact potentiel sur leurs services.
