Lotus Resources la grande structure australienne d’exploitation d’uranium en Afrique nourrit de très grandes ambitions à l’échelle mondiale. En effet, la structure possède deux projets d’uranium en Afrique.
Avec une base au Botswana et l’autre au Malawi. Lotus aspire à devenir un acteur majeur dans la production mondiale d’uranium en exploitant ces vastes réserves.
Lotus Resources a récemment revu à la hausse l’estimation des réserves de son projet Letlhakane au Botswana. Il pourrait désormais produire 80 millions de livres d’uranium sur sa durée de vie, contre 67,5 millions de livres selon une estimation antérieure. D’ailleurs, en combinant ce projet avec celui de Kayelekera au Malawi, la société envisage une production annuelle de 6 millions de livres.
Le projet Letlhakane présente une ressource minérale totale de 155,3 millions de tonnes, avec une teneur en uranium de 345 parties par million (ppm) d’oxyde d’uranium (U3O8), équivalant à 118,2 millions de livres d’U3O8. La société prévoit une récupération de 70%, ce qui lui permet d’estimer une production potentielle de 80 millions de livres.
Keith Bowes, directeur général, a commenté que l’évaluation du projet Letlhakane a dépassé les attentes initiales depuis son acquisition l’année précédente, en le positionnant comme un actif majeur dans la production d’uranium à long terme.
Lotus a acquis le projet Letlhakane en fusionnant avec une autre société australienne, A-Cap, dans un contexte de demande croissante et de hausse des prix de l’uranium en raison du regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire.
La société se concentrera désormais sur les études réglementaires et exploratoire à paraître cette année. Elle est également avancée sur son projet Kayelekera au Malawi, visant un redémarrage de la production au quatrième trimestre 2025, avec une capacité initiale de 2,4 millions de livres par an sur sept ans, pour une durée de vie totale estimée à 10 ans.
