Probatoire au Togo : Gerry Taama pousse un coup de gueule

Le BAC 1 a débuté aujourd’hui sur toute l’étendue du territoire, soulevant une question existentielle ? Quel est encore l’utilité de l’examen du probatoire ? En tant que haut responsable et l’un des voix les plus écoutés du moment, l’honorable Gerry Taama vient de pousser un coup de gueule.

Dans un long message posté sur Facebook, le patron du NET a dévoilé sa part de vérité dans cette histoire d’examen.

Pour le probatoire au Togo, je vole pour vous dire que…

Je vole pour vous dire que le Togo est le seul pays francophone de la Cedeao à conserver cet examen. Et pourtant, quand on regarde dans les institutions internationales, les multinationales installées au Togo, les banques, les grandes sociétés, même dans certains de nos ministères, engagés comme consultants, on y trouve majoritairement des Sénégalais, des Ivoiriens, des Beninois. Ces trois pays ne font pas passer le probatoire à leurs enfants, et ils n’ont rien à nous envier, bien au contraire.

Le Togolais fait le choix d’être premier au plan scolaire, et dernier au plan professionnel. Le cimetière du chômage est jonché de corps de premiers de la classe.

Tous ceux qui sont favorables au maintien du probatoire présentent un seul argument. Ça permet de trier et de préparer l’élève au baccalauréat. Très bien, mais pour faire quoi avec le bac ?

Je suis opposé au changement de curiculas au motif qu’on apprend des choses d’autres pays.. La culture générale est très importante. C’est ce qui nous reste quand on a tout oublié. Quand j’ai débarqué en France en 1999, j’étais bien content de savoir où se situaient la loire et la Seine, alors que le petit français ne connaît même pas le kilimandjaro.

D qu’il faut faire6la mon avis, c’est adapter l’enseignement scolaire au marché de l’emploi et renforcer les cycles courts techniques, dès la seconde. Il faudra aussi créer le système de grandes écoles, pour le cycle universitaire des lycéens brillants. Nos universités sont des tueuses de talents. Que de jeunes lycéens,, toujours premiers de leur préfectures voire même de leur régions, ne se sont vus broyés par l’ogre non-sélectif de l’université togolaise ?

Voilà que je me mets à écrire comme un programme politique. Bref.

Le maintien du probatoire ne rend pas nos élèves meilleurs que ceux des autres pays qui n’en font pas. Et plus tard, ils ne sont pas plus compétitif sur le marché du travail pour les mêmes raisons. Il faut faire les états généraux de l’éducation nationale, avec un bench mark chez nos voisins, afin que tous les acteurs du secteur se prononcent sur le sujet. Egbégné djanyi.

Venez parler encore. C’est bon pour l’algorithme de méta.

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