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Pourquoi la Justice Militaire ? Un Choix qui Interroge L'une des interrogations centrales dans l'affaire de l'assassinat du Colonel Madjoulba réside dans le choix de la justice militaire pour mener l'enquête. Le Colonel Madjoulba étant un haut gradé de l'armée togolaise, il peut sembler naturel que cette juridiction ait été sollicitée pour enquêter, d'autant plus que le crime s'est produit dans un contexte militaire. Cependant, il convient de noter que ce tribunal militaire n'a été mis opérationnel que récemment, le 9 octobre, pour être précis. Ce détail soulève des questions légitimes sur l'indépendance et l'impartialité de l'enquête. La création d'une nouvelle juridiction militaire en vue de cette affaire suscite des inquiétudes quant à sa capacité à mener une enquête transparente, en toute impartialité, sans aucune influence extérieure. Face à ces préoccupations, certains ont plaidé en faveur de l'implication d'une instance civile indépendante pour garantir une enquête véritablement équitable et transparente, qui puisse faire toute la lumière sur cette affaire complexe. Alors que le procès s'ouvre, la question de la compétence de la justice militaire reste au cœur des débats, ajoutant une dimension supplémentaire à ce dossier déjà complexe.

Procès Madjoulba : ce que la Justice reproche au col. Ali Kodjo

Lomé, 30 octobre 2023 (Lomé Actu) – Au cours du procès lié au meurtre du colonel Bitala Madjoulba , l’attention s’est tournée vers le colonel Ali Kodjo. Le tribunal l’a interrogé sur les accusations qui pèsent sur lui et son rôle présumé dans cette affaire.

Le colonel Ali Kodjo a été accusé d’être impliqué dans une tentative de complot contre la sûreté intérieure de l’État. Le procureur a posé des questions sur son rôle dans la rédaction des tracts incriminatoires publiés après la mort du colonel Madjoulba.

Ces tracts ont nommément désigné d’autres officiers, les colonels Kpatcha Sogoyou et Yotroféï Massina, dans le cadre de l’assassinat du colonel Madjoulba.

Le procureur a examiné la connaissance par le colonel Ali Kodjo des règles et des protocoles militaires concernant la publication de tracts.

Il a également insisté sur la proximité entre le colonel Kodjo et le général Abalo Kadangha, un ancien chef d’état-major qui avait initialement ordonné la rédaction de ces tracts.

Le colonel Ali Kodjo a soutenu qu’il avait agi sur ordre du général, mais qu’il n’avait aucune intention malveillante en rédigeant les tracts incriminatoires. Il a nié toute tentative de déstabiliser l’armée ou d’entraver l’enquête sur la mort du colonel Madjoulba.

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