Drame : Une mère noie son bébé de 2 jours, voici la raison
Au Kenya, la police de Rachuonyo Sud, dans le comté de Homa Bay, a appréhendé une femme âgée de 32 ans. Cette dame est accusée d’avoir tué son bébé de deux jours en le noyant dans une mare d’eau avant de l’ensevelir dans une ferme voisine.
L’arrestation de la femme a eu lieu dans la nuit du samedi 13 janvier 2024, après que des voisins ont émis des doutes sur l’absence prolongée de la mère et de son enfant au cours de la journée. Préoccupés, ils ont signalé l’incident à un ancien du village, incitant le chef adjoint de la sous-localité de Kamuma, Collins Joram, à mener une enquête.
La découvre macabre
Il a donc été révélé que la femme avait accouché le jeudi 11 janvier et que tragiquement, le bébé avait trouvé la mort le samedi 13 janvier. Elle a choisi de dissimuler le corps en le plaçant dans une boîte avant de l’enterrer dans une tombe peu profonde recouverte de terre.
« Elle a eu un accouchement réussi dans le village et a été assistée par un promoteur de santé communautaire. C’était une fille», a déclaré l’administrateur.
Malheureusement, les trois enfants de la femme ont témoigné, déclarant avoir vu leur mère placer le nouveau-né dans une bassine d’eau froide, apparemment dans l’intention de le noyer.
Ignorant le caractère tragique des événements, les enfants pensaient que leur frère dormait lorsqu’ils sont rentrés de l’école plus tard dans la journée. La suspecte aurait ensuite sollicité l’aide de sa fille de 6 ans pour l’accompagner dans une ferme abandonnée. Là, elles auraient enterré le bébé dans une boîte après avoir marché au moins un kilomètre.
Les voisins ont commencé à suspecter quelque chose le samedi lorsqu’ils n’ont pas vu la femme allaiter le bébé, déclenchant ainsi des investigations. À la suite de l’intervention de la police, la femme a conduit les enquêteurs jusqu’à la tombe improvisée, où le corps a été exhumé. Des investigations plus approfondies ont révélé que la suspecte avait divorcé de son mari il y a environ trois ans, et lors de l’interrogatoire, l’homme a affirmé ne pas être au courant de l’existence de l’enfant.
