Présidentielle en Russie : Qui sont les 3 adversaires de Vladimir Poutine ?

Les élections présidentielles en Russie ont débuté ce vendredi, mais le résultat est déjà connu d’avance. La raison ?, c’est parce qu’aucun véritable opposant n’a été autorisé à se présenter. Ce dimanche, Vladimir Poutine sera probablement réélu président de la Russie pour un quatrième mandat consécutif, malgré les critiques concernant la nature contestée de l’élection.

Les opposants Boris Nadejdine et Ekaterina Dountsova ont été exclus de la course, laissant ainsi trois candidats en lice contre Poutine. Dans cet article, la rédaction de Lomé Actu s’est chargée de vous faire découvrir les profils de ces pseudo-adversaires de Poutine.

Léonid Sloutski

Âgé de 56 ans, Léonid Sloutski est le candidat du parti libéral démocrate (LDPR), qui est officiellement considéré comme l’opposition parlementaire mais qui en réalité soutient Poutine. Il a déclaré qu’il ne demanderait pas de voter contre Poutine, affirmant que voter pour lui et pour le LDPR n’équivaut pas à voter contre le président russe. Sloutski est un fervent partisan de l’agression menée contre l’Ukraine il y a quelques années et a été accusé de harcèlement sexuel en 2018, des accusations qu’il a niées.

Nikolaï Kharitonov

Âgé de 75 ans, Kharitonov est une figure politique de longue date, membre du Parti communiste russe depuis 2008 et député à la Douma depuis 1993. Il est sous le coup de sanctions de la part de l’Union européenne, des États-Unis et du Canada en raison de l’intervention russe en Ukraine. En 2004, il avait obtenu 13,69 % des voix lors de l’élection présidentielle face à Poutine.

Vladislav Davankov

Âgé de 40 ans, Davankov est le plus jeune des trois candidats. Ancien homme d’affaires et vice-président de la Douma depuis 2021, il est membre du Parti libéral Nouvelles personnes. Contrairement aux autres candidats, il a critiqué ouvertement Poutine et a soutenu la candidature recalée de l’opposant Boris Nadejdine. Davankov prône un changement et la libéralisation de l’économie russe. Il plaide pour la paix et des pourparlers dans le conflit avec l’Ukraine, mais à des conditions définies par la Russie et sans restitution des territoires occupés. Selon les sondages, il est crédité de 5 % des intentions de vote.

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