Lomé Actu, 26 Juillet 2024 – Que feriez-vous si votre frère est sur le point de marier une prostituée. Annick M, la quarantaine, a reconnu une ancienne collègue prostituée au bras de son aîné devant l’autel
Un officier d’état civil à recouru à la police samedi dernier à Soboum II (arrondissement de Douala II) au Cameroun afin de mener à terme la cérémonie de mariage qu’il conduisait dans un domicile.
C’est que la sœur cadette du marié a voulu que tout s’arrête. Raison : elle a reconnu en la mariée une ancienne « collègue» fille de joie.
Il se trouve qu’Annick M, 39 ans aujourd’hui, s’est prostituée pendant plusieurs années à Douala. Elle a quitté l’activité en 2019 au profit des travaux champêtres.
Il y a quelque temps, Annick apprend que sa famille attend un événement heureux : son frère aîné Étienne Antoine M, va se remarier. C’est avec des collègues et amis qu’il conduira les démarches jusqu’à la dot de la nouvelle élue de son
cœur.
Puis arrive le jour du mariage à l’état civil, et la cérémonie commence. À ce qu’il semble, quand, de sa position dans la salle, Annick entend l’officier d’état civil prononcer le nom d’Orline T. en lui posant la question rituelle « acceptez-vous de prendre pour époux ». Elle pousse alors un cri qui déplace le centre d’attention vers elle.
Puis, s’adresse à son frère en leur langue, Selon la traduction qui en sera faite aux policiers, Annick s’est exclamée : « Antoine, c’est qui ça ?! ». Ensuite, a lancé à la cantonade : « j’ai fait la prostitution avec elle à Douala. C’est une grande prostituée, elle va tuer Antoine ».
L’officier d’état civil, qui ne comprend pas cette langue et se demande ce qui se passe. Dûment informé il déclare en substance que le passé de prostituée ne rend pas inéligible au mariage.
