Afrique : Malgré les menaces des institutions internationales, ce pays maintient sa politique anti-LGBT

Kampala, 03 avril 2024 (Lomé Actu)- La Cour constitutionnelle ougandaise a rejeté un recours contre la loi anti-LGBT+ adoptée en mai 2023 dans le pays. Une décision qui a provoqué l’indignation de l’ONU et d’organisations de défense des droits humains, ainsi que des sanctions américaines.

Surnommée la « loi anti-homosexualité 2023 », cette législation prévoit des peines sévères pour les individus impliqués dans des relations homosexuelles ou dans la promotion de l’homosexualité, incluant même la possibilité de condamnation à mort pour « homosexualité aggravée », bien que cette peine ne soit plus appliquée depuis des années en Ouganda.

Malgré les contestations de militants des droits humains, de professeurs de droit et de parlementaires, la Cour a décidé de maintenir la loi en place, arguant qu’elle ne violait pas les droits fondamentaux protégés par la Constitution et qu’elle avait été adoptée selon les procédures légales en vigueur, ce qui a généré plus de controverse au niveau national et international.

Cette décision a ravivé les critiques et l’inquiétude internationale, avec des appels réitérés à l’abrogation de cette loi, notamment de la part des États-Unis, de l’Union européenne, de l’ONU et de la Banque mondiale, qui ont menacé de revoir leurs relations avec l’Ouganda si la législation était maintenue.

Malgré les pressions extérieures, le président Yoweri Museveni a promulgué cette loi et a refusé de céder à toute forme d’ingérence étrangère, affirmant sa position ferme contre ce qu’il considère comme un rempart nécessaire à l’immoralité qu’il associe à l’Occident.

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