La CEDEAO confie le dossier Bazoum à ces 3 pays africains

Quel avenir pour Mohamed Bazoum ? Lors du dernier sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à Abuja au Nigeria, deux gestes ont probablement été appréciés à Niamey.

Les partisans de l’ancien président Mohamed Bazoum n’ont pas été cette fois-ci autorisés à occuper le siège officiel du Niger, et dans les résolutions, la levée des sanctions contre Niamey n’a pas été liée à la libération du président Mohamed Bazoum renversé.

Le Cas Bazoum confié au Togo, Bénin et la Sierra Leone


Le terrain pour la libération de Bazoum a été balisé pour la Troïka composée des représentants du Bénin, du Togo et de la Sierra Leone.

D’après les informations de RFI, une prochaine visite de ces envoyés de la Cédéao dans la capitale nigérienne est envisagée. Elle pourrait être précédée de celle d’un groupe de sénateurs nigérians originaire du nord de leur pays. Ces derniers, dont la région est frontalière au Niger, ont pesé dans la balance pour empêcher une intervention militaire contre leur voisin. Ils peuvent donc également préparer le terrain pour les envoyés de l’organisation régionale.

Le Togo, leader de cette Troïka, apporte déjà une touche personnelle au dossier, grâce à son intervention, la junte nigérienne a libéré en janvier dernier le fils du président Mohamed Bazoum qui vit pour le moment à Lomé. Dans la capitale togolaise, on est plutôt optimiste sur les futures négociations afin d’aboutir à une possible libération de l’ex-président nigérien arrêté depuis sept mois.

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