Togo : 3 maires décédés en moins de deux semaines, la population en panique

Lomé Actu, 22 juillet 2024 – Ces derniers jours, la gouvernance locale du Togo a été ébranlée par une série d’événements choquants. Trois maires de différentes régions ont perdu la vie en succession rapide. Les communautés sont en deuil et sont confrontées aux inquiétudes quant aux défis auxquels sont confrontés les dirigeants municipaux.

Le Golfe 2 perd Dr. James Amaglo

La série de drames a commencé le 14 juillet 2024, avec le décès de James Amaglo, maire de Golfe 2 à Lomé. Connu pour son approche collaborative, Amaglo était un partisan des politiques de centralisation et des réformes municipales du gouvernement. Son décès après une période de maladie a eu une onde de choc dans l’univers politique du Togo.

Kpendjal Ouest 1 pleure Boukari Moali

Deux jours plus tard, le 16 juillet 2024, la tragédie frappait à nouveau. Boukari Moali, maire de Kpendjal Ouest 1, à l’extrême nord du Togo, a perdu la vie dans un terrible accident de la route. De retour d’un voyage officiel à Sokodé, dans le centre du Togo, le véhicule de Moali a dévié de sa route au niveau du fameux « pont noir » près de Tandjoaré.

La perte d’Amuaku Kossi Mawuli dans le Kloto 3 complète un trio tragique

La vague de malheur culmine le 21 juillet 2024, avec le décès d’Amuaku Kossi Mawuli, maire de Kloto 3, après une brève maladie. Son décès marque le troisième décès d’un maire en moins de deux semaines seulement, provoquant une réaction de tristesse et de choc au sein de la population.

Deuil et colère : Les Togolais réagissent à la perte tragique de trois Maires

Cette récente vague de décès parmi les maires togolais a déclenché une réaction massive et variée au sein de la population, mêlant chagrin et inquiétude. Cette série d’événements tragiques a secoué le pays.

Les réseaux sociaux sont devenus le terrain d’expressions, de condoléances et de soutien aux familles endeuillées. Au-delà du chagrin immédiat, une vague d’inquiétude déferle sur le pays.

Les citoyens s’interrogent sur les conditions de travail des élus locaux et sur les risques auxquels ils sont exposés. « Si nos dirigeants ne sont pas en sécurité, qui l’est ? », a déclaré un citoyen.

Des voix s’élèvent pour demander une enquête approfondie, en particulier concernant l’accident de la route qui a coûté la vie au maire de Kpendjal Ouest 1. Elles exigent des améliorations des infrastructures routières et un meilleur soutien médical pour les fonctionnaires.

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