Lomé, 29 avril 2024 (Lomé Actu) – Au cours d’une cérémonie, Djobo-Babakane Coulibaley a officiellement prêté serment à la tête de la Cour constitutionnelle du Togo le dimanche 28 avril 2024. L’événement, présidé par le ministre des Droits de l’Homme, Pacôme Adjourouvi, marque un tournant dans l’histoire institutionnelle du Togo.
Coulibaley prend le relais de Kouami Amados-Djoko, président en exercice depuis la disparition d’Abdou Assouma.
Djobo-Babakane Coulibaley : le gouvernail judiciaire du Togo en marche
Avec une compréhension solennelle du poids de sa nouvelle fonction, Coulibaley a déclaré : “En prenant mes fonctions, je réalise les obligations et les responsabilités car, par nature, une cour constitutionnelle est impliquée dans le processus de distribution, d’exercice et de transmission du pouvoir politique”.
Cette transition est intervenu à un moment crucial, à la veille des élections régionales et législatives, où plus de 4,2 millions de citoyens togolais sont appelés à exercer leur droit de vote. La Cour constitutionnelle, composée de neuf membres dont le mandat est de six ans non renouvelable, est chargée de veiller à l’intégrité du processus électoral, depuis le contrôle de la régularité des opérations de vote jusqu’à la validation des résultats, en passant par le traitement des recours électoraux.
Le rôle de la Cour n’est pas simplement procédural, mais fondamental pour la légitimité des élus et le respect du cadre juridique. Alors que Coulibaley prend ses fonctions, il est accueilli avec de grandes attentes, d’autant plus que la nation anticipe la promulgation de la nouvelle constitution par le chef de l’État.