Togo/ Éducation : La cybersécurité bientôt enseignée dans les écoles primaires et secondaires
Lomé Actu, 04 octobre 2024 – Le Togo a lancé une ambitieuse Stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2024-2028. Cette mesure vise à renforcer sa résilience face à la montée des cybermenaces.
Pilotée par l’Agence Nationale de Cybersécurité (ANCY), la stratégie a été présentée lors d’un atelier à Lomé, réunissant des experts informatiques et des acteurs clés de divers secteurs.
Buts et objectifs de la stratégie nationale de cybersécurité du Togo
La stratégie vise à renforcer la capacité du Togo à prévenir et répondre aux attaques numériques tout en favorisant une culture nationale de sécurité informatique. Également présent à l’atelier, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Madjoulba, a rappelé l’importance de cette initiative pour sécuriser le cyberespace togolais et coordonner les efforts des secteurs public et privé.
Quatre piliers de la stratégie
La stratégie s’articule autour de quatre piliers clés :
- Promouvoir la sensibilisation à la cybersécurité dans l’ensemble de la société et renforcer les compétences techniques grâce à des programmes de formation destinés à tous les segments de la population.
- Sécuriser l’administration publique et les services essentiels pour assurer la continuité des services critiques au Togo.
- Améliorer la réponse aux incidents de cybersécurité, permettant des contre-mesures rapides et efficaces contre les cyberattaques.
- Renforcer les outils juridiques et techniques pour traquer et poursuivre efficacement les cybercriminels.
Un aspect notable du plan est l’introduction de l’éducation à la cybersécurité dès les niveaux primaire et secondaire, comme l’a annoncé le commandant Gbota Gwaliba, directeur général de l’ANCY. Cette initiative vise à préparer les générations futures aux métiers de la cybersécurité.
Les efforts du Togo lui ont valu une position notable dans l’Indice mondial de cybersécurité (GCI). Cette reconnaissance reflète les progrès réalisés depuis 2018. Le pays devient ainsi progressivement un modèle de cybersécurité en Afrique de l’Ouest.
