Faure Gnassingbé : Voici les raisons de sa visite chez Alassane Ouattara

Après Brazzaville, le président togolais Faure Gnassingbé s’est rendu en Côte d’Ivoire où il a rencontré son homologue Alassane Ouattara à Abidjan.

Les deux présidents ont discuté des questions sociopolitiques et sécuritaires actuelles en Afrique de l’Ouest, y compris la décision du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se retirer de la CEDEAO.

La situation politique en Afrique de L’ouest

Au cours de leur rencontre, Faure Gnassingbé et Alassane Ouattara ont discuté d’importantes questions bilatérales et multilatérales, avec un accent particulier sur la situation sociopolitique et sécuritaire dans la sous-région. Ils ont convenu de la nécessité de réévaluer les stratégies de gestion et de résolution de ces crises.

Lors de la rencontre entre Faure Gnassingbé et Alassane Ouattara, le principal sujet de discussion a été la crise au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a été noté que trois Etats membres, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, se sont retirés de l’organisation, invoquant le détournement de ses objectifs initiaux et l’influence de puissances étrangères.

« Cela a été une discussion difficile parce que les problèmes le sont. Notre région n’a jamais connu de telles épreuves. Le problème du terrorisme qui nous affecte tous parce quand un pays est affecté, l’ensemble de la communauté est affecté… Un pays qui est sous sanctions et d’autres qui sont suspendus et qui font encore face à des difficultés qu’ils connaissaient déjà. Nous sommes préoccupés de la situation humanitaire dans les différents pays et nous nous sommes interrogés sur la nécessité de réexaminer notre stratégie de gestion et de règlement de ces crises », a confirmé Faure Gnassingbé à l’issue du tête-à-tête avec Alassane Ouattara.

Trouver des solutions

Les tentatives de rétablissement de l’ordre sont restées vaines. Les trois pays ont même créé leur propre organisation, l’Alliance des États du Sahel (AES), et envisagent de former une confédération.

« « Nous sommes préoccupés par la décision prise par nos frères de quitter la CEDEAO. Nous croyons qu’un dialogue est toujours possible. Nous ne devons pas arrêter de parler tant que nous n’avons pas trouvé la solution « a déclaré M. Gnassingbé.


Ces situations découlent des coups d’État que ces pays ont connus et des sanctions sévères que la CEDEAO a imposées à ces pays, en particulier au Niger.

Sur la situation au Niger en particulier, le président togolais a dit avoir senti la préoccupation de son homologue ivoirien pour le sort du peuple qui souffre et de Mohamed Bazoum, le chef d’Etat déchu. M. Gnassingbé a estimé que les sanctions ne résoudraient pas le problème.

« Le statut quo, l’immobilisme que nous connaissons aujourd’hui n’est plus possible. Nous devons trouver une solution au niveau de l’ensemble de l’organisation… Nous avons bon espoir que nous finirons par trouver une solution à la satisfaction de tout le monde… Il s’agit d’avoir un espace régional qui retrouve la paix, la sécurité et des populations qui vaquent librement à leurs occupations. », a souligné Faure Gnassingbé

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