Justice pour Dorcas : Une étudiante sauvagement assassinée par son petit ami

Lome Actu, 15 juillet 2024 – Dorcas « Didi » Lekganyane, une scientifique de 32 ans, a été brutalement agressée par son petit ami en Afrique du Sud. Elle a été poignardée à plusieurs reprises par son compagnon à leur domicile de Bramley, Johannesburg, le jeudi 11 juillet 2024.

Le porte-parole de la police de Gauteng, le colonel Noxolo Kweza, a déclaré que la police enquêtait sur un meurtre après avoir répondu à un incident de violence domestique.

« Son partenaire a également été retrouvé dans la maison. Il a été emmené à l’hôpital local où il a été placé sous la garde de la police. Il sera inculpé de meurtre et comparaîtra bientôt devant le tribunal », a déclaré M. Kweza dans un communiqué vendredi.

Mme Lekganyane était une universitaire et une scientifique de renommée internationale.

En juin 2024, elle a été désignée par le Mail & Guardian comme l’une des 200 jeunes Sud-Africains, célébrant son travail, son influence et son impact sur l’amélioration du monde.

Sa famille a publié une déclaration dans laquelle elle affirme qu’elle a été assassinée dans un acte de violence insensé.

« Lekganyane était une voix éminente dans les domaines de la médecine traditionnelle et de la science environnementale, connue pour sa passion et son engagement inébranlable en faveur de l’inclusion culturelle et de la préservation de la biodiversité, tant en Afrique du Sud qu’au-delà de ses frontières », peut-on lire dans le communiqué.

« Au moment de sa mort, Didi venait d’être reconnue comme l’une des 50 femmes les plus inspirantes d’Afrique du Sud et avait reçu plusieurs autres récompenses, notamment le prix de maîtrise de la WISA DST Fellowship pour ses recherches sur les plantes médicinales traditionnelles en Afrique du Sud.

« Le monde est plus pauvre aujourd’hui sans elle. En tant que famille, nous invitons tous ceux qui la connaissaient et l’aimaient à se joindre à nous pour pleurer cette immense perte et veiller à ce que son héritage perdure et que justice soit faite.

« Nous exhortons également toute personne victime de violence domestique à chercher de l’aide et du soutien – chaque décès d’une femme en Afrique du Sud aux mains d’un partenaire intime est un décès de trop ».

Entre-temps, ses amis et collègues se sont rendus sur les réseaux sociaux pour exprimer leur chagrin et présenter leurs condoléances.

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