Lomé Actu, 29 juin 2024 – La journaliste, Ecrivaine et blogueuse togolaise, Marthe Fare a été placée en garde à depuis le 26 juin suite à une publication sur son compte TikTok. Alors qu’elle est à la troisième jour de sa détention, des voix se lèvent pour réclamer sa libération.
Sur TikTok, elle a publié la vidéo qui montre une femme faisant des allers-retours devant le siège d’un parti politique. Tout laisse croire que cette femme est entrain de prier. N’ayant pas compris le geste de la femme, Marthe Fare demande des avis sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok.
“J’ai vu quelque chose hier nuit et j’ai voulu vous la montrer peut être que vous pouvez me l’expliquer. Regardez bien la tata dans cette vidéo et l’endroit où elle se trouve…”, Disait Marthe Fare dans la vidéo.
C’est sans savoir que cette vidéo allait lui couter chère. Aux dernières nouvelles, la blogueuse a été placée en garde à vue pour atteinte à la vie privée et publication d’images sans consentement.
Des proches s’en mêlent
De son côté, Mme Fare reçoit le soutien de ses proches qui demande pardon pour la libération de leur bien aimée. Un hashtag a alors été lancé en faveur de l’écrivaine.
De son côté, Anita Afatchao s’est prononcée en ces mots :
“Mercredi. J’apprends la garde à vue de notre sœur, amie, collaboratrice, écrivaine, communicatrice, consœur… Marthe Nounfoh Fare à travers les réseaux sociaux. Vendredi. Lentement ,elle est dans son 3ème jour de garde à vue à en croire la presse locale. Elle y serait pour une affaire de vidéo publiée sur TikTok. Certainement, qu’elle ne l’aurait pas fait dans une mauvaise intention. Hélas! Sans chercher à tergiverser sur les mobiles de cette garde à vue, nous nous tournons vers un seul mot: PARDON!Faré est une travailleuse, une manager, une mère, une patriote, nous nous inclinons pour un seul mot: PARDON! Je lance ce jour le hashtag: #PourFarePardon#DeToutCoeurAvecMarthe“
“LIBÉREZ MARTHE FARE !
C’est une amie à moi. Une consœur écrivaine, doublée d’enquêteuse sociale pour la défense des plus pauvres. Ça se passe au TOGO. Libérez Marthe Fare !”, Déclare Toh Bi Emmanuel.
