Afrique du Sud : Arrêtée pour corruption, l’ex-présidente parlementaire libérée
Pretoria, 05 avril 2024 (Lomé Actu)- L’ancienne présidente du parlement sud-africain, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a été appréhendée jeudi pour des allégations de corruption. Une situation qui ajoute ainsi un nouvel épisode au scandale de corruption impliquant le Congrès national africain, le parti au pouvoir.
Mapisa-Nqakula s’est rendue à la police à Pretoria puis a comparu devant le tribunal des magistrats de la ville, avant d’être libérée sous caution de 50 000 rands soit plus de 1.600.000 fcfa. Malgré les accusations, elle a maintenu son innocence, qualifiant les charges portées contre elle de motivées politiquement, en pleine période électorale à l’approche des élections nationales.
Les allégations de corruption à l’encontre de Mapisa-Nqakula concernent des paiements en espèces qu’elle aurait reçus d’un entrepreneur en défense pendant son mandat de ministre de la Défense entre 2016 et 2019. Suite à la perquisition de sa résidence à Johannesburg par les autorités judiciaires et à l’annonce des intentions de l’État de la poursuivre pour corruption et blanchiment d’argent, l’ancienne présidente du parlement a renoncé à ses fonctions et a démissionné de son poste de députée.
L’affaire a été ajournée jusqu’au 4 juin, et il est envisagé d’ajouter un autre inculpé à ce dossier.
