Nigeria : Le transgenre Bobrisky fait appel de sa condamnation contre une forte somme d’argent
L’avocat de Bobrisky demande à la Cour de remplacer la peine par une amende de 50 000 euros pour chacun des chefs d’accusation.
Le travesti controversé, Idris Okuneye, plus connu sous le nom de Bobrisky, a déposé lundi un avis d’appel pour contester la peine maximale de six mois qui lui a été infligée par la Haute Cour fédérale de Lagos.
M. Okuneye a été inculpé par la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) pour quatre chefs d’accusation liés à l’abus de naira.
Il a plaidé coupable devant le juge A.O. Awogboro de la Haute Cour fédérale de Lagos.
Le 12 avril, le juge Awogboro a condamné Okuneye à six mois d’emprisonnement sans possibilité d’amende.
Le juge, en condamnant le condamné, a déclaré que le jugement devrait servir de moyen de dissuasion pour d’autres personnes désireuses d’abuser et de mutiler le naira.
Cependant, l’avocat d’Okuneye, Bimbo Kusanu, a déposé un avis d’appel, demandant à la Cour d’appel d’annuler la peine maximale.
Kusanu demande à la Cour de remplacer la peine par une option d’amende de 50 000 ₦ pour chacun des chefs d’accusation.
L’avocat a déclaré dans l’acte d’appel que le tribunal de première instance avait imposé la peine maximale à l’appelant, qui n’avait pas d’antécédents judiciaires.
Les chefs d’accuations
M. Okuneye a été inculpé par la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) pour quatre chefs d’accusation liés à l’abus de naira.
Il a plaidé coupable devant le juge A.O. Awogboro de la Haute Cour fédérale de Lagos. Il a déclaré qu’il était possible d’imposer une peine moins lourde en vertu des dispositions de la loi sur l’administration de la justice pénale (ACJA).
Il a affirmé que la peine prononcée par la juridiction de jugement à l’encontre de l’appelant était punitive et contraire aux dispositions impératives de la loi sur l’administration de la justice pénale.
L’appelant a déclaré que la juridiction de jugement n’avait pas tenu compte des antécédents positifs de l’appelant, qui n’avait pas fait perdre de temps à la juridiction en plaidant coupable de l’accusation.
Il a déclaré que l’appelant avait honoré l’invitation de l’intimé dès la première invitation.
