Centrafrique : Un ex-milicien réclame des millions à la CPI après sa libération

Lomé Actu, 10 septembre 2024- L’affaire de Maxime Mokom, ancien chef des milices anti-balaka, continue de faire parler à la Cour pénale internationale (CPI).

Après avoir été libéré en octobre 2023 après 19 mois de détention pour des crimes contre l’humanité et de guerre présumés, Mokom réclame désormais des millions d’euros en dommages et intérêts à la CPI. Les charges contre lui avaient été retirées par le procureur faute de preuves suffisantes, ce qui n’empêche pas Mokom de dénoncer les conditions de son arrestation et de sa libération, affirmant avoir été « jeté dans la rue » par la CPI.

Il exige notamment une compensation pour sa détention et pour les difficultés rencontrées pour obtenir l’asile dans un pays européen. La CPI a déjà été confrontée à des demandes similaires de la part d’anciens détenus, mais celles-ci ont toujours été rejetées.

La décision de la Cour dans le cas de Mokom sera suivie avec attention, car elle pourrait avoir des implications importantes pour les futurs recours des personnes libérées sans condamnation par la CPI.

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