Présidentielle en Tunisie : La campagne entachée par les accusations et les tensions

Lomé Actu, 17 septembre 2024- La campagne présidentielle en Tunisie a officiellement débuté le samedi 14 septembre, mais l’atmosphère est déjà tendue.

Le candidat d’inspiration libérale, Ayachi Zammel, a été incarcéré pour faux parrainages présumés, ce qui a entaché le lancement de la campagne. Bien que son équipe ait prévu cette éventualité en préparant des vidéos préenregistrées, la situation soulève des questions quant à la liberté d’expression et à l’équité du scrutin.

Les partisans d’Ayachi Zammel dénoncent des manœuvres judiciaires visant à le réduire au silence et demandent sa libération immédiate.

Le climat politique en Tunisie est chargé d’une tension palpable. Le candidat nationaliste arabe, Zouhair Maghzaoui, ancien soutien du président sortant Kaïs Saïed, s’est lancé dans une campagne axée sur les problèmes sociaux et économiques, critiquant l’inaction du président actuel.

Pendant ce temps, Kaïs Saïed, qui se présente à sa propre succession, poursuit sa ligne de communication agressive, qualifiant ses adversaires de « corrompus » et de « criminels ». Cette rhétorique, déjà utilisée pendant son mandat, a nourri une manifestation contre son autoritarisme le 13 septembre, qu’il a tenté de minimiser.

Alors que la campagne prend son envol, le contexte reste incertain, marqué par des accusations de manipulation, une forte polarisation politique et des craintes quant à la liberté et à la transparence du scrutin.

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