Togo/ Erosion côtière : Le littoral de Katanga-Gbodjome va subir un grand changement

Le Togo se prépare à une importante initiative de protection côtière, avec des plans visant à renforcer la section Katanga – Gbodjome contre la force implacable de l’érosion. Le « Projet de protection de la côte togolaise soumise à l’érosion côtière » a été officiellement lancé le mardi 21 mai dans la capitale, Lomé.

La réunion de trois jours a rassemblé un large éventail de parties prenantes, notamment des représentants du gouvernement, des partenaires du projet et des autorités locales. Le but principal est de partager les objectifs, les résultats et les stratégies d’intervention du projet.

Bignoite Kongnah, directeur de cabinet au ministère des travaux publics, a souligné l’importance de la sensibilisation et de la collaboration entre toutes les parties concernées.« d’informer et de partager avec les acteurs, les partenaires du projet et les autorités, les objectifs, les résultats et la stratégie d’intervention du projet », a déclaré M. Kongnah.

Un investissement de plusieurs millions d’euros vise à atténuer l’érosion et à sauvegarder les infrastructures

Avec un coût total impressionnant de 129 millions d’euros, l’ambitieux projet est financé en grande partie par la Banque islamique de développement (BID ou IsBD), qui contribue à hauteur de 128 millions d’euros, tandis que le gouvernement togolais s’est engagé à verser un million d’euros supplémentaire.

Le projet comprend la construction de brise-lames détachés mais continus sur une distance de 14 kilomètres entre les villages de Katanga et de Gbodjome. Cette intervention stratégique vise à protéger les infrastructures économiques et sociales vitales de la région sur une profondeur d’un mètre, réduisant ainsi l’érosion à moins d’un mètre par an.

En outre, des plans sont en place pour développer l’infrastructure sociale dans la zone du projet. En effet, le gouvernement s’engage en faveur d’une protection holistique des côtes et du développement communautaire. Cette initiative s’appuie sur des efforts antérieurs entrepris dans le cadre du programme de résilience côtière WACA-Resip, financé par la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD), qui a facilité les travaux de protection côtière le long de la section Gbodjome-Agbodrafo.

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