« Bravo aux élus » : Kanka-Malik Natchaba applaudit la nouvelle constitution au Togo

Lomé, le 27 mars 2024 (Lomé Actu) – L’ancien secrétaire général du gouvernement togolais, Kanka-Malik Natchaba, s’est prononcé sur la réforme transformatrice proposée par les députés. La réforme, qui a été lancée le lundi 25 mars 2024, vise à remplacer le système présidentiel existant par un système parlementaire.

Dans ce nouveau système, le chef de l’État ne sera plus directement élu par le peuple. Les députés et les sénateurs joueront un rôle central dans la sélection du dirigeant du pays. En outre, la durée du mandat sera réduite à un seul mandat de six ans.

Le point de vue de Kanka-Malik Natchaba sur la nouvelle constitution au Togo

S’exprimant sur la modification de la Constitution, l’ancien ministre a fait part de son point de vue avec enthousiasme. « La modification de la constitution par les députés est un tournant dans l’évolution de nos institutions« , a-t-il déclaré.

« Bravo aux élus pour l’esprit d’innovation et le caractère inclusif de la démarche. Cette réforme n’est pas venue de nulle part. Elle connectée aux réalités que ces élus vivent« .

Stabilité accrue et discours politique

Kanka-Malik Natchaba a souligné les avantages potentiels du système parlementaire. « Il faut bien y regarder et voir que le système parlementaire qui est adopté viendra donner plus de stabilité avec un pouvoir exécutif qui n’émane plus d’un seul mais de toute une majorité d’élus« , explique-t-il.

La réforme porte également sur le processus électoral. « Ensuite, cela va créer un espace plus important pour le débat politique au sein du parlement.

Enfin, cela fait une élection de moins et non des moindres avec son lot de dépenses et de tensions.

Des modèles politiques ont été essayé depuis et s’interdire d’en essayer un autre c’est se limiter inutilement surtout que le régime qui est adopté a fait ses preuves ailleurs dans le monde. Maintenant, place à la suite du processus conformément à nos textes.

Les débats seront encore vifs et c’est normal. Gardons à l’esprit juste que cela fait partie de la vie politique et de la diversité des opinions et tâchons de respecter la contradiction inhérente à cet exercice.

Jeter l’anathème à un tel ou un tel n’est pas l’idéal« , a ajouté l’ancien secrétaire général du gouvernement togolais.

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