Le torchon brule entre Meta de Mark Zuckerberg et l’union Européenne

Lomé actu, 2 Juillet 2024 – Meta de Mark Zuckerberg a reçu de mauvaises nouvelles dans l’Union européenne. La Commission européenne estime que le modèle publicitaire « payant ou consenti » de Meta enfreint la loi sur les marchés numériques de l’UE.

En effet, la Commission européenne annonce lundi 1er Juillet, ses conclusions préliminaires. Selon eux, le modèle publicitaire de Meta viole la réglementation. Meta a introduit ce modèle en 2023. Cela fait suite à la décision des régulateurs européens en 2022. Ils demande alors à Meta de permettre aux utilisateurs de refuser les publicités personnalisées.

Le modèle de Meta oblige les utilisateurs à payer des frais mensuels pour éviter les publicités sur Facebook et Instagram. Alternativement, les utilisateurs peuvent recevoir des publicités personnalisées pour continuer à utiliser la version gratuite.

Les régulateurs de l’UE déclare que ce choix binaire oblige les utilisateurs à consentir à la combinaison de leurs données personnelles. Cela ne leur offre pas une version équivalente mais moins personnalisée des réseaux sociaux de Meta.

Réponses et conséquences potentielles pour Meta

Par ailleurs, Meta a maintenant la possibilité de répondre par écrit aux conclusions préliminaires. La Commission européenne conclure son enquête dans les 12 mois suivant son début, soit le 25 mars. Si Meta est jugée non conforme, elle pourrait être confrontée à des amendes pouvant aller jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires mondial.

Un porte-parole de Meta déclare que l’abonnement sans publicité suit la direction de la plus haute cour d’Europe et est conforme à la DMA. Meta attend avec impatience de poursuivre le dialogue constructif avec la Commission européenne pour mettre un terme à cette enquête.

Pour rappel, l’année dernière, Meta est également condamnée à une amende de 1,3 milliard de dollars pour avoir transféré les données des utilisateurs de Facebook aux États-Unis. Meta n’est pas le premier géant de la technologie à être accusé de violer le DMA.

La Commission européenne a informe récemment Apple que les règles de l’App Store violent également le DMA. En réalité, elles empêchent les développeurs d’applications de diriger librement les consommateurs vers des canaux alternatifs pour les offres et le contenu.

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