Présidentielle en Algérie : Un scrutin sous le signe de l’indifférence

Lomé Actu, 05 septembre 2024- Le 7 septembre prochain, les Algériens sont appelés aux urnes pour une élection présidentielle dont l’importance semble largement minimisée.

Avec un président sortant, Abdelmadjid Tebboune, qui bénéficie d’une position favorable pour un second mandat, la plupart des électeurs ne montrent guère d’enthousiasme, convaincus que cette élection ne changera rien au statu quo. Les frustrations accumulées depuis les élections de 2019, où les promesses de changement n’ont pas été tenues, alimentent ce scepticisme.

Des voix comme celles de Walid Ait Hassan, un jeune électeur, illustrent ce sentiment lorsque celui-ci déclare ne pas s’attendre à une amélioration, indiquant que les promesses électorales sont souvent des illusions. Sur le plan politique, bien que deux candidats supplémentaires, Abdelaali Hassani Cherif et Youcef Aouchiche, aient émergé, leur capacité à susciter l’intérêt des citoyens semble limitée.

La plupart des Algériens, comme Mourad Boulaam, ne trouvent pas de programme convaincant dans les propositions des candidats, ce qui les pousse à envisager de ne pas voter. L’enjeu principal de cette élection ne réside donc pas tant dans le résultat pour Tebboune, que dans le taux de participation, un indicateur clé qui met à l’épreuve le lien entre les électeurs et leur système politique, alors que de nombreuses interrogations persistent quant à l’engagement civique des Algériens.

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